"Le marché libéral fonctionne grâce à des relations « donnant-donnant ». Ces relations impliquent une certaine confiance réciproque, de la loyauté. La confiance repose sur une assise culturelle, la « socialité primaire » créée par les dons et contre-dons. Les relations exclusivement « donnant-donnant » du marché sont donc en train de saper les conditions anthropologiques qui ont permis le marché."
***
Erreur typique du délire logique de gauche.
Qu'est-ce que le marché non libéral ? Le marché est le marché, c'est tout. Est-ce que Michéa suggère qu'avant l'avènement du libéralisme, il n'y avait pas de marché ? Le commerce n'existait donc pas ? Il a été inventé aux alentours de 1789 ? Les prix et la monnaie ont été inventés par les libéraux ?
Evidemment que les relations donnant-donnant du marché impliquent une confiance réciproque. C'est justement une bonne raison d'être libéral, et non socialiste.
Mais qu'est-ce qui permet à Michéa de dire que sur le marché, il y a exclusivement des relations donnant-donnant ? Depuis l'avènement du libéralisme, les gens ne donneraient donc plus sans contrepartie marchande ? La charité aurait disparu avec le libéralisme ? Comment se fait-il, alors, que la charité se porte particulièrement bien aux Etats-Unis, société d'esprit libéral ?
A en croire Michéa, avant le libéralisme, il n'y avait ni marché ni échange marchand, et toutes les sociétés étaient composées de sauvages qui passaient leur temps à pratiquer "le don et le contre-don".
Depuis l'avènement du libéralisme, les gens n'offriraient plus de cadeaux et ne feraient plus la charité.
C'est une caricature de l'histoire des sociétés. Cette description ne correspond à rien de réel. C'est une pure construction intellectuelle.
Ce qui est horripilant chez Michéa, c'est que chaque passage implique la primauté du socialisme – sans se donner la peine de le dire ouvertement, ni de le justifier.
Comment un type pareil peut-il passer pour un penseur sérieux ?
Intéressante analyse de Nicolas Rannou sur le site Contrepoints.
"Le marché libéral fonctionne grâce à des relations « donnant-donnant ». Ces relations impliquent une certaine confiance réciproque, de la loyauté. La confiance repose sur une assise culturelle, la « socialité primaire » créée par les dons et contre-dons. Les relations exclusivement « donnant-donnant » du marché sont donc en train de saper les conditions anthropologiques qui ont permis le marché."
Erreur typique du délire logique de gauche.
Qu'est-ce que le marché non libéral ? Le marché est le marché, c'est tout. Est-ce que Michéa suggère qu'avant l'avènement du libéralisme, il n'y avait pas de marché ? Le commerce n'existait donc pas ? Il a été inventé aux alentours de 1789 ? Les prix et la monnaie ont été inventés par les libéraux ?
Evidemment que les relations donnant-donnant du marché impliquent une confiance réciproque. C'est justement une bonne raison d'être libéral, et non socialiste.
Mais qu'est-ce qui permet à Michéa de dire que sur le marché, il y a exclusivement des relations donnant-donnant ? Depuis l'avènement du libéralisme, les gens ne donneraient donc plus sans contrepartie marchande ? La charité aurait disparu avec le libéralisme ? Comment se fait-il, alors, que la charité se porte particulièrement bien aux Etats-Unis, société d'esprit libéral ?
A en croire Michéa, avant le libéralisme, il n'y avait ni marché ni échange marchand, et toutes les sociétés étaient composées de sauvages qui passaient leur temps à pratiquer "le don et le contre-don".
Depuis l'avènement du libéralisme, les gens n'offriraient plus de cadeaux et ne feraient plus la charité.
C'est une caricature de l'histoire des sociétés. Cette description ne correspond à rien de réel. C'est une pure construction intellectuelle.
Ce qui est horripilant chez Michéa, c'est que chaque passage implique la primauté du socialisme – sans se donner la peine de le dire ouvertement, ni de le justifier.
Comment un type pareil peut-il passer pour un penseur sérieux ?